Le mercredi 15 septembre, les député-e-s ont approuvé-e-s la réforme des retraites en première lecture. Cela n'est pas étonnant, dans la mesure où cette réforme constitue un pas de plus dans ce
que la bourgeoisie vol aux travailleurs/euses. En effet, n'oublions pas que depuis vingt ans, c'est 9,3% du PIB qui est allé du travail, donc des salaires, vers le capital. 9,3%
qui représente 120 à 170 milliards d'euros. Et les classes dominantes osent nous parler d'un problème de financement des retraites, lorsqu'au même moment les cotisations patronales sont gelées,
et que le MEDEF appel de ces voeux la mise en place d'un système par capitalisation.
C'est là le véritable enjeux de cette réforme, marchandisé et capitalisé le système de répartition solidaire, mis à mal par le désengagement patronal ainsi que par la flexibilisation du travail,
la multiplication des contrats précaires, et la stagnation des salaires.
Après le 7 septembre, les directions syndicales appellent une nouvelle fois à manifester jeudi 23 septembre. Jusqu'à quand allons nous continuer à suivre de journées d'action en journées d'action
lorsqu'au même moment l'alliance gouvernement/MEDEF détruit chaque jour un peu plus nos conditions de vie, d'études et de travail ?
La FSE appelle tous les étudiant-e-s à participer à la manifestation du 23 septembre. Nous continuons à affirmer que ces journées d'action ne sont pas à même de faire basculer le
rapport de force, que seule la grève générale et l'élaboration de plate-forme de revendications communes peuvent y arriver. Ces journées d'action doivent être considérées comme des points
d'appui pour, dans un premier temps, appeler à des réunions d'informations sur nos universités.
Retrait de la loi sur les retraites !
Solidarité étudiant-e-s travailleur-euse-s !